La vallée de l’eau à la croisée des chemins entre Montauban, Albi et Toulouse
La navigation sur le Tarn
En voilà un qui aurait pu se la couler douce sur près de 22 kms, mais il n’en est rien ! Ses fluctuations temporelles, entre étiage et crues capricieuses ont laissé de sacrées traces dans son histoire !
Mais ce tempérament frondeur n’a pas découragé les nombreuses gabares dont la plupart étaient d’ailleurs construites à Villemur, alors important centre de constructions navales. Il fallait les voir passer ces fières embarcations dont le fond plat avait été étudié pour franchir les passes peu profondes et mieux glisser sur les passélis.
Ah oui, elles avaient fière allure, acheminant les richesses du terroir jusqu’à l’océan et rapportant sel, poisson séché et épices dans ses flancs.
Une modernité en chassant une autre, c’est l’avènement du chemin de fer qui donnera un bon coup de frein à l’activité et le coup de grâce sera porté en 1926 avec la fin de la navigabilité sur le Tarn. Une page s’est tournée mais le livre n’est pas terminé.
Il trotte dans nos têtes de doux rêves. Il flotte dans l’air des projets…s’ouvrir à nouveau à la navigation ? Eh bien oui, c’est en cours !
Mais en attendant, approchez, oui approchez-vous! En prêtant l’oreille, vous pourriez entendre à nouveau les chants des lavandières et les éclats de voix des mariniers se rendant sur ses berges.